top of page

SOUFFLE et POÉSIE

 
 
 
« Au commencement, ce fut le vent
lâché comme un fou contre les parois du vide.
Et la terre était loin.
Et le vent voulait trouver autre chose que lui-même dans ce vide.
Alors, il souffla.
Il souffla tant et si fort qu’un petit bout de lui-même se détacha de son cœur,
traversa les abîmes du vide,
alla se poser dans le cœur même de la terre
et la dérangea de son souffle.
 
Et c’est ainsi que le vent engendra la poésie
et la poésie donna corps au souffle. »

Seyhmus Dagtekin

 

Réalisation :

Mise en scène : Naïma Taleb. Assistante : Maria-Christina Costoso

Bande son : Salah Mansouri, Naïma Taleb.

Présentation du spectacle :

 

En mêlant acteurs et poètes, ce spectacle veut sortir de leur isolement actuel ces éléments premiers de l’homme que sont souffle et poésie et les « contaminer » l’un par l’autre pour qu’ils nous contaminent à leur tour en traversant d’une nouvelle brise la transparence de nos murs.

 

Poètes :

Aïcha Arnaout,

Seyhmus Dagtekin

Isabelle Lartault

Kolja Micevic

Lionel Ray

Philippe Tancelin

 

 

 

Acteurs :

Mariam Besbes, Louis-Jean Corti, Maria-Christina Costoso, Gérard Dumesnil, Silgane Graine, Olivier Hue, Djamila Kareb, Nadia Orenes, Jean-Luc Tartera, Fanette Vander

 

 

 

BIOGRAPHIES

POÈTES

ACTEURS ET ACTRICES

 

Mariam BESBES

Formée à la danse contemporaine à l’école de Dominique Dupuy et à la danse orientale par Hassen Gharbia, elle a joué dans différents spectacles de danse et donne des cours de danse orientale. Elle est particulièrement intéressée par les rapports entre le corps et le mot.

 

Louis-Jean CORTI

Depuis 1994, travail le rythme avec Frederic Amat. « La méprise » de Marivaux en 1995 avec tournée en Corse et dans la région parisienne. En 1997, « Les cycles rythmiques : poésie et magie de l’instant » spectacle à partir des poèmes d’Henri Michaux.

 

Maria-Christina COSTOSO

Formée par Hervé Masnyou, Claudine Gabey et les professeurs de l’atelier Blanche Salant, elle fait ses premiers pas sur la scène du Tourtour. Elle a joué dans des courts-métrages et prêté sa voix à des films publicitaires.

 

Gérard DUMESNIL

Formé par Jean-Laurent Cochet et Bernard Bilhot, il joue avec Jean-Paul Roussillon et Gilda Bourdès. Il a adapté et joué « la Souveraineté du vide »de Christian Bobin. Il a également travaillé avec les femmes de la maison d’arrêt de Fresne. Une maîtrise sur le « devenir acteur.

 

Silgane GRAINE

A 13 ans j’ai participé à un spectacle de la compagnie « La Rumeur » dirigé par Patrice Bigel et cette expérience fut essentielle dans ma vie. Le travail avec « L’Explique Songe » aussi a été décisif dans ma formation.

 

Olivier HUE

A beaucoup travaillé et enregistré avec le groupe Quatrophage. Il a composé pour le théâtre, notamment pour la compagnie du Roseau. Il joue du luth, de la guitare et du saxophone.

 

Djamila KAREB

Alors qu’un pied sur chaque rive de la Méditerranée, je me demandais comment tenir debout et marcher, lumière, couleurs, chant m’ont attirée vers le spectacle. D’expérience en expérience j’avance, essayant de rejoindre les deux rives.

 

Nadia ORENES

J’ai rencontré le théâtre sous un arbre à contes, un mûrier centenaire, et là, l’envie de jouer ne m’a plus quittée. Sur le chemin de mes rêves, hommes et femmes ont guidé mes pas (le Roy Hart) dans un travail de corps et de voix vers l’essence du jeu.

 

Jean-Luc TARTERA

Arrivé au théâtre par la rencontre avec Séphane Desvignes, je commence par être domestique chez Feydeau, puis suis promu député de « Mais ne te promène donc pas toute nue » tout l’été 98 à Paris. Parallèlement et depuis deux ans je me forme (déforme ?… reforme ?…).

 

Fanette VANDER

Enseignante au département théâtre à l’université de Paris 8 depuis sa création sous le nom de « l’université de Vincennes ». Elle a pris part à l’expérience du « Living théâtre » et traduit Julian Beck, fondateur du « Living théâtre ».

 

 

 

REPRÉSENTATIONS DU SPECTACLE

 

Aux Arènes de Montmartre

Théâtre de plein air fondé en 1940 par Francisque Poulbot , dessinateur et créateur des « Petits poulbots ». Les Arènes constituent ainsi l’un des 35 sites appartenant au patrimoine montmartrois.

 

Au café littéraire « Le Petit Ney »

Le Petit Ney est une association de quartier qui a ouvert un Café littéraire le 12 mars 1999.

Ce projet de lieu d’échanges culturels et conviviaux dans un quartier ZUS (Zone Urbaine Sensible) a pu se réaliser grâce au travail d’habitants d’un quartier à la frontière de Paris et de sa banlieue nord-est.

Cette association édite chaque mois un journal de quartier et cela depuis novembre 1994. Elle organise également des rencontres et manifestations culturelles qui réunissent professionnels et amateurs pour valoriser l’acquis culturel de ce quartier et pour l’ouvrir, par la même occasion, à d’autres cultures.

L’objectif auquel tient l’association est de favoriser la transversale avec les autres quartiers, les structures culturelles, différentes disciplines… sans oublier la verticale où s’associent tous les âges dans la réalisation ou la participation aux manifestations de l’association.

L’ouverture de ce lieu d’échanges est réalisée grâce aux financements des pouvoirs publics (Etat, Ville, Région, CDC) mais également à des financements privés (Fondation Vivendi).

D’autre part, ce projet a trouvé un écho auprès de la Fondation de France dans le cadre « Des nouveaux commanditaires ».

Ainsi, l’artiste Jean-Luc Vilmouth travaille actuellement à un projet relatif à cet espace café, auquel il donnera une touche et une réflexion artistique.

Les architectes Patrick Bouchain et Jean-Christophe Denise et le designer Liliana Motta apportent pour l’ouverture du lieu, en mars, un aspect transitoire mais non dépourvu de réflexion artistique et sociale. La réalisation finale de Jean-Luc Vilmouth est prévue pour septembre 1999.

Les travaux sont réalisés par une entreprise d’insertion : Pilier d’Angle.

Ce lieu ouvre grâce à la volonté de quelques personnes de terrain et de la conjonction de rencontres et d’énergies humaines.

 

Sur le choix des lieux

Dans ces lieux totalement différents de par leur implantation géographique, leur diversité de publique, l’un grand, en plein air, l’autre petit, en intérieur, le spectacle montre un même déroulement, raconte une même fresque qui pourtant, du point du vue du spectateur, donne l’impression de deux spectacles différents.

L’espace est traité, interprété comme espace poétique avec ce qu’il a de plus remarquable dans son architecture. Le décor est l’espace entier, y compris le spectateur.

COMPAGNIE RESONANCES

bottom of page